L'hygiène de l'assassin

Année 1998

Le célèbre romancier Prétextat Tach est atteint du syndrome d'« Elzenveiverplatz », cancer des cartilages (il s'agit d'un nom de syndrome imaginaire, inventé par l'auteur), et n'a plus que deux mois à vivre. Aussitôt, nombre de journalistes s'empressent de recueillir auprès de Tach le témoignage qui tiendra lieu de scoop à sensations. Mais après les premières interviews, on s'aperçoit que Tach est un obèse mâtiné d'un misanthrope de la pire espèce, acerbe, intolérant, provocateur et misogyne, qui ne supporte en rien les questions qui lui sont posées sur sa vie privée et pousse l'audace jusqu'à diriger lui-même les débats et enfoncer ses victimes de la presse dans une mare d'écœurement.

Ainsi, tous les entretiens tournent court, laissant sur leur faim les candidats au scoop, jusqu'à ce qu'une personne inconnue des précédents s'impose à son tour comme l'hôte d'infortune du romancier. Mais là, il s'agit d'une femme. Avant elle, les journalistes n'étaient que des hommes. Dès lors, l'entretien prend la forme d'un affrontement entre la journaliste et le prix Nobel de littérature, où celle-ci va défier, dans un huis clos imprégné de mystères, la misogynie ordurière de Tach et parvenir à se faire accepter. Peu à peu, au fil des questions et des réponses, Tach va se voir confronté aux démons de sa vie d'autrefois..

Auteur : Amélie Nothomb
Mise en scène : Didier Long
Comédien.ne.s : Jean-Claude Dreyfus - Nathalie Cerda - Françis Renaud

Petit Théâtre de Paris

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